Le manque d’eau a freiné la pousse de l’herbe des prairies permanentes
Le manque d’eau a ralenti la pousse des prairies permanentes en juin 2025. Selon le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, la production cumulée est inférieure de 1 % à la normale alors que sur les premiers mois de l’année, elle était plutôt en avance.
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Revirement de situation pour les prairies permanentes. À l’issue du printemps, la pousse cumulée de l’herbe n’est plus excédentaire au niveau national, selon le bulletin du service de la statistique du ministère de l’Agriculture, publié le 27 juin 2025. Au 20 juin 2025, elle est inférieure de 1 % à la moyenne observée sur la période de référence de 1989-2018.
« À l’issue du printemps, 57 % de la pousse annuelle de référence sont réalisés, soit le niveau normal. L’excédent du début de campagne, qui atteignait encore 32 % en avril, a été progressivement réduit à 0 par le manque de pluie, souligne Agreste. Les fortes chaleurs n’ont fait qu’accentuer l’assèchement des sols. Sur les deux derniers mois, la production est déficitaire de 20 %. »
Déficit marqué dans les Hauts-de-France et les Pays de la Loire
La pousse reste variable selon les régions. Elle est excédentaire au sud de la Loire, et déficitaire au nord. Dans la majorité des régions fourragères au nord de la Loire, le manque d’eau s’accentue depuis plusieurs mois et la production d’herbe est devenue faible : le déficit est proche d’un quart dans les Hauts-de-France et les Pays de la Loire.
Malgré des nappes phréatiques bien remplies, les sols en surface sont très secs, note Agreste. Les pluies plus fréquentes dans la moitié sud ont favorisé la production d’herbe au début du printemps, mais le manque d’eau commence à impacter la pousse. La production cumulée d’herbe reste toutefois encore excédentaire par rapport à la normale.
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